Je pense qu’il est important lorsque l’on décide de se confier à un thérapeute, de savoir qui est l’humain que nous allons rencontrer au-delà de son titre. D’autre part, il me semble que pour prétendre « aider l’autre », il faut déjà avoir appris à se connaître soi même. En effet, si je ne suis pas au clair avec mes propres émotions, comment pourrai-je accompagner quelqu’un d’autre ?

Avant d'entreprendre des études de psychologie, j’ai donc consacré quelques années à ma propre psychothérapie à la suite d’un deuil me touchant de très près. J'ai aussi effectué de nombreux stages auprès de personnes souffrant d'addictions. J'ai beaucoup appris face à des personnes qui cherchent à sortir de leur chaos.
Je me suis intéressée aussi à l'accompagnement des personnes en fin de vie et de leurs familles. Cela m'a enseigné l'humilité.
C'est une expérience que l'on oublie jamais car elle possède une dimension humaine inexprimable. Les patients affligés de graves problèmes de santé pour lesquels la médecine n'a pas de solution à proposer, nous apprennent quantité de choses sur la véritable nature de notre rôle de thérapeute.

Mon intérêt et mon amour pour l’être humain et pour son chemin de transformation n’ont jamais cessé de grandir. J’y suis pleinement engagée et y consacre depuis lors, la plus grande partie de ma vie.